Ces trois combustibles fossiles, vestiges du passé, constituent jusqu’à aujourd’hui le moteur de l’approvisionnement énergétique de la planète. Mais ils représentent également une menace : leur combustion génère la majorité du dioxyde de carbone (CO₂) d’origine humaine, responsable du réchauffement climatique.

En 2023, plus de 70 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre provenaient du charbon, du pétrole et du gaz naturel. Près de la moitié de ces émissions provient du charbon.

Les recherches montrent que ces émissions devraient stagner, puis baisser progressivement à partir du milieu des années 2020. Nous sommes donc dans la bonne direction. Mais la sortie des énergies fossiles s’effectue trop lentement : nous devons l’accélérer pour limiter efficacement la hausse des températures.

L’abandon du charbon, du pétrole et du gaz naturel présente de nombreux avantages, en plus de préserver un climat vivable. Réduire les énergies fossiles, c’est aussi limiter des substances nocives qui empoisonnent notre planète et l’air que nous respirons.

Cette transformation s’avère aussi rentable sur le plan économique. Dans de nombreux pays, l’énergie produite par le soleil et le vent coûte déjà moins cher que les sources fossiles. Les énergies renouvelables libèrent également l’être humain des régimes despotiques qui vendent du pétrole et du gaz.

Bref, nous avons beaucoup à gagner en y renonçant. Un air plus pur, une eau plus propre, des paysages plus stables et plus fertiles, mais aussi moins de tensions géopolitiques : ce sont là quelques exemples parmi d’autres.