Sans plantes, il n’y a rien. Elles sont à la base de l’existence d’innombrables organismes. Mais elles aident aussi à lutter contre la hausse des températures : elles extraient de l’air le dioxyde de carbone CO₂, un gaz à effet de serre.

Grâce à leurs feuilles vertes, les plantes font de véritables miracles.

Par un processus chimique appelé photosynthèse, elles transforment la lumière du soleil, l’eau et le CO₂ en oxygène et en sucre. Elles produisent ainsi des éléments constitutifs de leurs feuilles, de leurs tiges et de leurs troncs.

C’est pourquoi la matière végétale, quand elle peut se développer longtemps, comme le bois des arbres par exemple, représente un précieux puits de carbone. Le CO₂ stocké ne se libère que lorsqu’elle se décompose ou brûle.

Le réchauffement de la planète provoque de plus en plus souvent des épisodes de canicule, qui réchauffent considérablement les villes. Dans ces îlots de chaleur, les habitants souffrent de problèmes de santé divers et le nombre de décès augmente.

Là aussi, les plantes jouent un rôle indispensable : elles permettront de maintenir les villes habitables dans le futur. Les communautés végétales créent des oasis de fraîcheur dans les déserts de béton car elles fournissent de l’ombre, produisent de la vapeur d’eau (évapotranspiration) et agissent comme des climatiseurs naturels. En outre, elles filtrent la pollution de l’air.

C’est pourquoi de plus en plus d’agglomérations sont conçues comme des « villes éponges », c’est à- dire avec plus d’eau, de végétation, ainsi que d’espaces libres et non construits destinés aux êtres humains et à la nature.